
Hello ! J’espère que vous allez bien. ❤ Depuis quelques temps, je tenais à réaliser un article sur les pensées, et plus particulièrement les pensées automatiques : ce sont des pensées que l’on a tendance à avoir de manière automatique, qui s’imposent à nous, et qui peuvent créer des émotions négatives, comme du stress, de l’anxiété, ou encore de la tristesse ou de la colère. C’est cette petite voix qui nous dit « je ne fais rien de bien » quand on a l’impression d’avoir fait une bêtise, ou bien qui nous met une pression énorme car on se dit que l’on « DOIT faire tout parfaitement » … Ainsi, on se rend bien compte que, parfois, nos pensées peuvent être déformées : elles ne sont pas toujours conformes à la réalité et, en plus de cela, elles ne nous aident pas à mieux vivre les choses qui nous arrive au quotidien, bien au contraire, elles créent souvent un surplus de stress… Alors, je vous propose une méthode qui vous permettra de mieux contrôler vos pensées, pour ensuite pouvoir repérer puis éviter celles qui vous sont délétères. Ce procédé se déroule en deux étapes : 1) tout d’abord, repérer le type / la catégorie de pensée déformée que l’on a dans une situation précise 2) puis apprendre à remettre en question cette pensée. C’est parti. 😀


Il existe plusieurs catégories de pensées déformées. L’important est d’en prendre conscience lorsqu’une pensée déformée apparait dans notre esprit, et de comprendre que cette pensée n’est pas réaliste. Entrainons-nous à les identifier, et à comprendre de quel catégorie de pensée il s’agit. Voici les différentes catégories de pensées déformées que chacun de nous peut avoir :
- La surgénéralisation. Ce type de pensée est lié au fait de penser qu’un même résultat va se reproduire pour toutes les autres moments de la vie. Par exemple, se dire que si on échoue à un examen, alors on va échouer à tous les prochains examens.
- Les pensées en tout ou rien : le perfectionnisme peut nous amener à penser que si une chose n’est pas absolument parfaite, alors elle ne vaut rien. Par exemple : si je n’ai pas 18 à mon examen, mais que j’ai 14, alors mon résultat ne vaut rien. Ceci n’est pas une pensée constructive car, dans la vie, il y a peu de situation en noir et blanc : toutes les nuances de grises sont présentes au quotidien.
- La disqualification du positif : c’est une pensée qui dévalorise ou sous-estime une chose positive qui a eu lieu dans notre vie. Par exemple, si on réussit un entretien d’embauche, alors on se dit « que n’est pas si important », alors que c’est quelque chose de super. C’est dommage car on en vient à dévaloriser nos actes, nos réussites, et même notre propre personne parfois…
- La maximalisation du négatif : ici, au contraire, s’il nous arrive quelque chose de négatif, ce type de pensée va nous amener à surévaluer son importance…
- L’inférence arbitraire : ici, il y a deux types de pensées. Le premier type est : lire dans les pensées. On pense savoir ce que la personne en face de nous pense. Par exemple, si une personne ne nous dit pas bonjour, alors on se dit « elle est énervée contre nous », alors que cela peut être objectivement dû à de nombreuses autres raisons indépendantes de nous. Le deuxième type est : prédire le futur. Ici, on pense savoir ce qu’il va se passer dans le futur, par exemple que « l’on va rater cet entretien », alors qu’en vérité, on a toutes nos chances, ce dont il faut se rappeler !
- Les phrases en « je dois », « je devrais », « j’aurais dû » : la première amène un stress ou une pression exagérée en plaçant la barre trop haut, par exemple « je dois être parfait ». La seconde amène aussi trop de pression, que l’on pourrait éviter. La troisième conduit à de la culpabilisation ou du regret quand on pense que l’on aurait dû faire les choses d’une autre manière. Ce type de pensée est donc à éviter, il vaut mieux privilégier les phrases commençant par « il serait bien » ou finissant par « je ferai de mon mieux ».
- L’étiquetage : mettre une étiquettes sur soi-même, par exemple « je suis étourdi ». Cela est limitant, en effet cela nous empêche de sortir de cette case dans laquelle on s’est mis…
Entrainons nous au quotidien à repérer et identifier ces pensées quand elles apparaissent dans notre esprit…

2) Il est important de pouvoir remettre en question ces pensées négatives et irréalistes, et les critiquer. On peut se demander : quelles preuves concrètes a-t-on, qui vont dans le sens de notre pensée ? Qu’est-ce que je dirais à mon meilleur ami, s’il se retrouvait dans la même situation que moi ? Cela permet de prendre du recul sur la situation qui nous tracasse, et on apprend à percevoir les choses avec plus de distance… On écrit sur un papier ce que l’on dirait à notre ami. Ainsi, on voit que pour une même situation, on peut penser des choses complétement différentes, et voir la situations sous de nouveaux angles. On remplace alors notre pensée négative par les propos que l’on dirait à cet ami. En d’autres mots, on relativise.
Il est essentiel de s’entrainer chaque jour à ces exercices pour que cela devienne de plus en plus facile à faire. Je vous remercie chaleureusement pour votre lecture ! ❤ Avez-vous des conseils concernant ce sujet ?
Des bisous, à bientôt ! 😀
Je me reconnais beaucoup dans toutes ses pensées surtout les pensées en tout ou rien.
Depuis que je suis ado je me dit toujours « il faut s’attendre au pire comme ça tu n’es jamais déçue »
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Oui on a tous une prédisposition à utiliser davantage un type de pensées… Le plus important étant d’en avoir conscience 🙂 Merci beaucoup pour ton commentaire ! Très belle journée à toi 🙂
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C’est vrai que les pensées positives pour qu’elles deviennent un mode de pensée nécessitent un entrainement quotidien.Les bénéfices sont énormes mais s’il y a un relâchement le négatif revient très vite. Ça vaut quand même le coup de persévérer.
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Oui il faut se forcer à repérer ses pensées négatives pour apprendre à les remettre en questions plus facilement 🙂 Merci beaucoup pour ton commentaire, bisous ! 🙂
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Ton article fait du bien, il donne des astuces et fait une piqûre de rappel. 😊
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Merci beaucoup 🙂
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Avec plaisir 😊
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Merci pour ces beaux conseils qui permettent de rebooster la confiance en soi et d’arrêter de se rabaisser inutilement ! J’ai adoré l’astuce de mettre son ami(e) à notre place pour s’apercevoir que notre discours change d’une personne à une autre pour une même situation 🙂
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Coucou, merci beaucoup pour ton commentaire ça me fait très plaisir que cette article puisse t’être utile 🙂 Oui c’est une astuce qui est pas mal, je m’entraîne à l’utiliser dès que possible 🙂 Très bonne journée à toi, bisous !
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Excellent article, merci, je vais veiller au grain ! De nature, je me retrouve dans ces points, mais de moins en moins grâce à un peu de travail. Par exemple, je tente de bien marquer dans ma mémoire ces moments où je me rends compte que cela s’est bien mieux passé que je ne le pensais, ou que je me suis trompée sur mon « incompétence » quelconque. Je me dis « tu vois, tu avais tort de croire au négatif ^^ Et pour une fois, cela fait plaisir de s’être trompée 😀 bises !
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Coucou, merci beaucoup ! C’est super que tu puisses remettre en question tes pensées négatives 🙂 Moi aussi, il m’arrive de vivre cette expérience et c’est vrai qu’on est content de voir les choses sous un autre aspect ! 🙂 Merci beaucoup pour ton commentaire ! Bisous 🙂
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